Tout sur la péridurale

Hello ! J’ai eu envie de partager avec vous un maximum d’informations sur la péridurale. Aujourd’hui, c’est un acte banalisé. J’ai donc souhaité vous faire un article complet. Les futures mamans : vous pourrez faire votre choix en ayant toutes les informations nécessaires.

Qu’est-ce que la péridurale ?

Comment ça fonctionne ?

Les inconvénients ?

Une étude est utiliser pour dire que la péridurale n’augmente pas le temps d’accouchement, laissez moi nuancé : cette étude parle du temps de pousser et non du temps de travail. Le temps de travail représente 90% de l’accouchement. Donc oui c’est une réalité les femmes qui prennent la péridurale on plus de chance d’avoir un accouchement long. Je vais vous détailler ça dans le point sur les hormones.

De plus lorsque les femmes ont une péridurale, leur bébé a plus de chances d’avoir besoin d’accoucher à l’aide d’instruments (forceps, pince, ventouse). Avant qu’un enfant puisse naître à l’aide d’instrument, une épisiotomie (coupe faite à l’arrière du vagin) est généralement nécessaire, qui doit ensuite être cousue.

L’inconvénient à mes yeux aussi est que la femme ne va pas ressentir son accouchement, elle va avoir besoin des sages-femmes pour lui dire quand poussé et quand arréter. Elle ne sont pas totalement actrice de leur accouchement.

Les hormones et la péridurale ?

On à beaucoup minimiser les risques lié à l’administration de la péridurale qui pourtant n’as rien d’un actes anodin. Pendant la grossesse comme pendant l’accouchement et même l’allaitement les hormones ont un rôles cruciales. Voyons rapidement leurs rôles est les conséquences de la péridurale.

Pendant la grossesse et l’accouchement, les hormones fluctuent en fonction des besoins de votre corps et de ceux du bébé, pour qu’il se développe correctement et que vous restiez en bonne santé.

L’une des hormones les plus importantes que nous avons est l’ocytocine. Elle est responsable des contractions, de la réduction de l’anxiété, des sentiments de sécurité et de satisfaction, et contribue au lien entre la mère et son bébé.

Pendant l’accouchement, l’organisme règle lui-même la quantité d’ocytocine nécessaire. Dans les premières étapes de l’accouchement, des impulsions d’ocytocine sont libérées toutes les trois à cinq minutes. Cela aide à stimuler les contractions rythmiques lorsque le bébé descend par le canal de la naissance.

Le soulagement de la douleur épidurale entraîne une réduction de l’ocytocine naturelle.

Plus le travail avance et l’ocytocine est libérée de plus en plus pour aider à faciliter le réflexe d’éjection fœtale à la naissance. Après la naissance, l’hormone facilite le passage du placenta et stimule un lien entre la mère et le bébé. Toutefois, avec une péridurale, la production naturelle d’ocytocine est inhibée.

A cause de l’effet secondaire de la baisse d’ocytocine, la plus par des femmes reçoivent Pitocin ou Syntocinon, des formes synthétiques de cette hormone essentielle. Ces hormones synthétique sont utiliser pour induire des contractions avant le début naturel de l’accouchement ou au milieu de l’accouchement, pour renforcer les contractions.

Comme je le disais plus haut l’accouchement sous péridurale est souvent plus long jusqu’a 8h en plus à cause du manque d’ocytocine et abouti souvent dans la prescription des ocytociques sur ordonnance.

En plus d’un travail prolongé, une diminution de l’ocytocine naturelle peut causer des difficultés à allaiter.

Pour résumer, l’ocytocine est importante pour de nombreuses fonctions, y compris le lien mère-enfant (bébé en produit aussi) et le « réflexe d’éjection » nécessaire à la lactation. Elle est produite aussi après la naissance pour stimuler la contraction de l’utérus et prévenir ainsi l’hémorragie post-partum. Ce n’est pas une hormone que vous pouvez vous permettre d’avoir en déficit pendant l’accouchement ou après. C’est un effet secondaire qui est hélas trop négliger : quand le niveau d’ocytocine d’une mère diminue pendant l’accouchement, le niveau de son bébé descend aussi.

Césarienne & péridurale?

Les alternatives à la péridurale?

Les approches non médicamenteuses telles que la marche, les exercices de respiration, les coussins chauffants ou les techniques de relaxation peuvent également aider à supporter un peu plus facilement la douleur. Mais personellement ce qui m’a beaucoup aidé c’est le soutien de mon mari et une douche chaude.

Mon accouchement sans péridurale

Avec toutes ces informations, j’ai pris la décision personnelle d’accoucher sans péridurale. Mon accouchement fut rapide, mais intense. Les premières contractions ont eu lui vers 4h du matin, mais elles étaient largement supportables. Mais vers 6h du matin, la douleur devenait insoutenable, je suis donc resté 1h45 sous la douche avec de l’eau presque bouillante; la seule chose qui me soulageait. J’ai essayé les positions qui sont conseillées pour soulager la douleur ou encore la respiration, mais à ce niveau ça ne fonctionnait pas, hélas! 

À 8h je me retrouve donc à l’hôpital, je me tords de douleur, la sage-femme me dit que je suis dilatée à 4 cm. Suite à ça, je suis amené en salle de travail, je demande à aller dans le bain, car il était équipé pour ça. On m’a dit que j’irai après le check au monitoring. Sauf que 45 minutes, après j’étais déjà dilaté à 6 cm. On me fait donc patienter encore et on me demande si je veux cette fameuse péridurale.J’avoue que mon coeur vacille, j’ai tellement mal qu’une partie de moi veut dire oui, mais j’essaie de réfléchir malgré la douleur, et je me dis: “Non je vais pouvoir tenir encore.” Par précaution, je leur demande si j’ai encore le temps pour décider si je la prends ou pas… On me dit que j’ai le temps…

En réalité, c’est que la souffrance de l’administration de la péridurale m’effrayait plus que mes douleurs actuelles, et avec toutes les informations que j’avais; les effets sur le bébé, etc. je ne pouvais pas la prendre, ma conscience y était opposée.

Finalement, à 10h je suis dilaté à 10 cm, mon mari appelle donc les sages-femmes et elles se précipitent à mettre tout en place, car bébé sera bientôt là. La poussée a duré 10 minutes et mon petit ange était la: 2.3kg et en parfaite santé! 
Les sages-femmes étaient surprises, elles m’ont même demandé comment j’avais été préparé à l’accouchement (petite anecdote, on revenait du Canada, donc elles pensaient que j’avais été préparé là-bas mieux qu’en France). 

Pour être honnête, je n’étais pas du tout préparée, je n’ai fait aucun cours de préparation à l’accouchement j’y suis allée par instinct. Bien sûr, mon expérience est personnelle, mais je voulais vous raconter cette petite anecdote, car je trouve qu’on a fait de l’accouchement quelque chose de médical. On a enlevé tout le rôle de la femme face à cela. Vous voyez, cet instinct que vous avez avec vos enfants, cette intuition que vous ne pouvez pas vraiment expliquer, je pense que ça devrait être la même chose pour l’accouchement. 

Sachez, chère future maman, que vous êtes plus fortes que vous ne le pensez ! Votre corps sera étonné face à l’accouchement, laissez-vous guider. Le choix vous appartient et je vous souhaite à toutes d’avoir un accouchement le plus facile possible.

Si vous souhaitez avoir de l’aide pour trouver des méthodes naturelles qui fonctionnent, contactez-moi ou prenez directement rendez-vous.

J’attends vos avis sur cet article, vos témoignages d’accouchement, vos remarques, vos questions avec plaisir 🙂 Si vous souhaitez que je vous accompagne dans votre grossesse ou encore dans votre préparation à l’accouchement allez dans la rubrique contact ou prise de rendez-vous. https://www.mamaturopathe.fr/tarifs/